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Drogue

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

image bonhommeActions contre la vente de drogue

Le va-et-vient continuel à toute heure du jour et de la nuit, la présence de personnes indésirables et des bruits excessifs  sont autant d'indices qui peuvent indiquer la présence d'un revendeur de drogue dans notre HLM.

Comme locataire, on peut décider de fermer les yeux et de jouer à l'autruche par crainte ou en se disant que c'est le «job» de la police ou de l'office ou on peut décider d'agir pour protéger les jeunes du quartier et notre droit de vivre en paix.

Le même dilemme se pose également pour les offices, plusieurs préférant dire que ça concerne la police.

Une action concertée
Notre expérience nous démontre qu'il y a moyen de tenir tête aux vendeurs de drogue à la condition de faire front commun et de mener une action concertée : locataires, office et police.  

Les locataires doivent se plaindre à l'office et à la police, l'office doit utiliser son statut d'organisme paramunicipal (en mettant à contribution les conseillers municipaux) pour demander à la police de traiter le dossier de façon prioritaire. De son côté, la police sera davantage tentée de s'occuper du dossier si elle sait qu'elle peut compter sur la collaboration de l'office et des locataires.

Les vendeurs de drogue n'aiment pas être surveillés de trop près. Cela les incite à déménager ailleurs. Un rapport de police constatant la saisie de drogue dans un logement peut permettre à l'office d'obtenir la résiliation du bail en argumentant que le logement a été transformé en commerce. Des plaintes écrites provenant de locataires peuvent aussi servir pour prouver que cela constitue une nuisance. Dans tous les cas, c'est l'office qui est le mieux placé, à titre de propriétaire, pour assumer le leadership de la bataille!