Il revient aux associations de locataires ou à l'assemblée générale des locataires de déterminer la composition du CCR et d'adopter des règles de fonctionnement pour en assurer la bonne marche. Dans chaque CCR, se joignent obligatoirement les deux locataires élus au conseil d'administration de l'office.
Des exemples
À Trois-Rivières, le CCR est constitué de 21 délégués, chaque association y déléguant une personne. À Ste-Thérèse, chaque ensemble immobilier élit une délégation. Ces délégations et les représentant-e-s des locataires au CA de l'office constituent l'association municipale qui est également le CCR.
À Montréal, les trois secteurs où siègent les associations de locataires se sont choisi quatre représentant-e-s, le CCR est constitué de 14 locataires dont les deux élus au CA de l'office.
À Saint-Esprit (10 logements), le CCR est constitué de trois locataires: les deux locataires au conseil d'administration et un autre. Ils se rencontrent à chaque mois pour organiser des activités de loisirs et pour parler avec la directrice de ce qui va bien et moins bien dans l'immeuble.
À Saint-Alexis (10 logements), tous les locataires se rencontrent en assemblée avant chacun des conseils d'administration. Les deux représentantes des locataires les informent des points à l'ordre du jour du CA. Ils échangent et font leurs commentaires. Les deux représentantes des locataires font ensuite rapport au CA.
À Rawdon (37 logements répartis en deux immeubles), chaque immeuble a son comité de loisirs (association de locataires). Le CCR est constitué de 6 locataires, trois issus de chacun des comités de loisirs. À Saint-Nicéphore (24 logements), l'association de locataires qui existait déjà a décidé, en assemblée générale, que le comité de locataires composé de 7 locataires élu-e-s serait aussi le CCR. On évite ainsi les dédoublements.
Choisir la forme qui convient le mieux aux locataires
Dans les offices, où tous les locataires sont déjà regroupés au sein d'une seule association, les représentants et représentantes élu-e-s de l'association peuvent constituer le CCR. Il est inutile de créer un autre comité avec d'autres locataires désignés. Il faut cependant s'assurer d'inviter les deux locataires élus au CA de l'office à se joindre aux réunions.
S'il existe des associations dans certains immeubles mais pas dans d'autres, les associations délèguent leurs propres représentants et il est ensuite possible d'élargir la représentativité du CCR en procédant à l'élection de délégués dans les immeubles non représentés par les associations.
Lorsqu'il n'existe pas d'association de locataires, on peut élire des représentants et représentantes de chacun des immeubles pour un mandat de 2 ans.
Dans un office de moins de 25 logements, les locataires réunis en assemblée générale peuvent constituer le comité consultatif des résidants et résidantes. Les deux personnes représentant les locataires au conseil d'administration, avec le soutien de la direction, peuvent convoquer tous les locataires quelques fois durant l'année pour les informer, les consulter.
Lorsqu'il n'existe pas d'association de locataires, il est parfaitement possible de considérer que le comité consultatif qu'on vient de former agira également comme association des locataires. Il pourra ainsi bénéficier de la subvention de base de 17 $ par logement/année octroyée par la SHQ afin de défendre les droits des locataires et d'organiser des activités.
De plus en plus d'associations municipales et de CCR gèrent, en plus de la subvention de base, le 15 $ par logement/année dont l'OMH dispose pour les activités communautaires.