Combler les places vides
Claudette Boivin-Lemire, une locataire d’un HLM de Coaticook, préfère utiliser sa voiture. Mais quand une sortie spéciale s’organise, elle invite des voisins à faire le trajet avec elle. Ce covoiturage occasionnel est fréquent dans les HLM.
Quant au covoiturage régulier, il se répand partout. Il permet d’économiser et de réduire le trafic et la pollution. Plus fréquent sur des trajets précis comme l’aller-retour de la maison au travail, on l’utilise aussi pour voyager d’une ville à l’autre. Il y a plusieurs entreprises de covoiturage qui, comme Allo-Stop, mettent en relation des automobilistes et des passagers voulant partager les frais de route. Le ministère du Transport a mis sur pied une banque de données en ligne qui permet d’offrir des places, mais seulement pour des déplacements liés au travail ou aux études.
Assurances et dédommagement
Le covoiturage occasionnel ne requiert pas en général de démarche particulière auprès des assurances. Un bon nombre d’entre elles autorisent le covoiturage sans formalités supplémentaires. Par contre, si vous le faites sur une base régulière, entre autres pour les trajets maison-travail, il est préférable d’en aviser votre compagnie d’assurance. Elle pourra vous informer des particularités liées à ce type de covoiturage.
On ne doit pas demander un dédommagement supérieur aux dépenses pour le trajet. Dans le cas contraire, on ne parlerait plus de covoiturage mais d’un service de transport de personnes. Cela demande un permis spécial et une police d’assurances en conséquence.
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À consulter:
- Mentions légales, Le Pouceux
- Covoiturage : obligations, Société de l'assurance automobile du Québec