Passer ses vacances sur un bateau en Grèce devrait être de tout repos. Mais ce ne fut pas le cas. Comme vous l’avez peut-être vu à la télévision ou lu dans les journaux, j’ai passé plusieurs semaines sur le Tahrir, le bateau canadien pour Gaza.
Nous avions comme projet de nous rendre dans une partie de la Palestine qui subit un blocus de la part d’Israël. Ce sont 1,5 million de personnes qui vivent dans la bande de Gaza et qui sont empêchées de sortir du territoire ou de recevoir des biens librement. Les conditions de vie y sont difficiles. Par exemple, les matériaux pour construire ou rénover les maisons détruites par la guerre ne sont pas disponibles parce qu’Israël ne veut en laisser entrer.
Le bateau français, le Dignité, dans lequel j’étais monté après les problèmes qu’a connus le bateau canadien s’est rendu jusqu’à 30 kilomètres de Gaza. Mais nous avons été arrêtés par l’armée israélienne avant d’atteindre le port. Ce n’est que partie remise. De nombreux militants d’ici et d’autres pays préparent une nouvelle flottille de plusieurs bateaux qui, je l’espère, pourra se rendre jusqu’à Gaza afin de redonner espoir aux Palestiniens.
Merci à tous ceux et celles qui m’ont appuyé dans cette aventure. Même au loin, j’ai senti la vague de solidarité qui s’est répandue dans tout le Québec. Je suis heureux d’être de retour au travail et de retrouver les membres de la FLHLMQ. J’espère avoir le plaisir de vous voir ou de vous parler au cours de la prochaine année.
Stéphan