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Des HLM verts pour mieux vivre!

Soumis par Lucie le


On entend souvent parler du réchauffement de la planète comme d'un grave problème qui va un jour affecter tous les humains mais on ne pense pas nécessairement que cela a déjà un impact direct sur nous dans le quotidien de notre vie en HLM.

À  partir  d’exemples  concrets,  le  11e congrès  de  la  FLHLMQ  servira  à  identifier les questions environnementales  sur  lesquelles  nous  pourrions,  par de meilleurs choix et par des gestes simples, améliorer notre qualité de vie en rendant nos HLM plus verts.

Vivre dans des logements sains

   Saviez-vous  que  plusieurs  matériaux utilisés  pour  construire  et  isoler  nos HLM, avant d’aller contribuer à la formation  de  smog  urbain,  polluent  l’air qu’on  respire  dans  nos  immeubles ? Les produits chimiques contenus dans les  pvc,  la  peinture,  les  calfeutrants, les  produits  nettoyants,  le  textile  des tapis, les planchers flottants, la fumée de cigarettes des voisins, etc. peuvent avoir une influence sur le développement des multiples allergies et autres problèmes de santé.   Autrefois, peu de gens réfléchissaient sur les impacts sur la santé et l’environnement des produits utilisés dans nos imeubles. Nous ne considérions même pas que l’absence de ventilation ou que la présence de moisissures pouvaient représenter un problème pour la santé. Mais  maintenant,  nous  devons  nous demander  si  nos  logements  sont sains  ou  s’ils  contribuent  à  nous rendre malade ? La SHQ et les offices peuvent-ils nous fournir des réponses à cette question, eux qui investissent des centaines de millions $ en travaux de rénovation.

 

Recycler et réduire la quantité de nos déchets

   Chaque jour, les tonnes de déchets que nous produisons contribuent à détruire un peu plus la planète. Les ramasser, les enfouir, les brûler sont des activités coûteuses et polluantes.

   Dans nos HLM, la gestion et la cueillette  des  déchets  sont  souvent  des problèmes  (mauvaise  odeur  dans les  chutes  à  déchets  et  les  lieux  de stockage,  vermines,  malpropreté  sur les  terrains,  etc.).  Il  est  possible  de trouver des solutions pratiques et positives pour les locataires. Par exemple, dans  le  quartier  Verdun,  à  Montréal, l’office  a  fermé  les  chutes  à  déchets dans  un  immeuble  de  10  étages  en demandant  aux  résidants  de  porter leurs  sacs  au  chemin.    Résultat  :  le concierge  consacre  chaque  semaine deux  heures  de  moins  à  la  cueillette des déchets et deux de plus à l’entretien de l’immeuble.

   Recycler  une  plus  grande  partie  de nos  déchets  et  même  composter  les matières organiques seraient sûrement de bonnes idées mais nos logements et  nos  immeubles  sont-ils  aménagés pour  que  nous  puissions  le  faire  de façon simple et accessible ? 

 

Réduire notre consommation d’énergie

   L’énergie  utilisée  pour  chauffer  et éclairer  nos  logements  représente  à la fois une dépense écologique pour la planète et économique pour les offices.

   Dans les HLM, les coûts de l’énergie  représentent  environ  15 %  des  dépenses totales de l’office. Avec le retrait du Gouvernement fédéral qui cessera de  payer  50 %  du  déficit  annuel  des HLM, il faut penser à réduire le coût des dépenses sinon les locataires risquent de devoir assumer une augmentation en conséquence.

   Si  la  réduction  d’énergie  dépend  en bonne partie de l’efficacité de mesures comme une meilleure isolation et une meilleure  ventilation  des  immeubles, il  n’en  demeure  pas  moins  que  nous pourrions  y  contribuer  en  changeant certaines  de  nos  habitudes.  Est-il  possible  de  baisser  le  chauffage la nuit? De fermer les lumières et d’installer des détecteurs de mouvement dans les espaces communs? D’obtenir des subventions pour nous aider à remplacer nos vieux électro-ménagers énergivores ? Comme association, peut-on demander  à  l’office  de  se  doter  d’un plan d’économie d’énergie ?

 

Verdir et embellir  notre environnement

   Les  îlots  de  chaleurs  est-ce  que  ça vous  dit  quelque  chose ?  Nos  belles rues  toutes  asphaltées,  nos  parking, à son tour au gaz à effet de serre et au réchauffement de la planète. Il existe pourtant des solutions plus naturelles et plus simples : le blanc et le vert. Le blanc, c’est par exemple, de remplacer les toitures noires par des matériaux (bardeaux ou gravier) de couleur blanche. Le  vert,  c’est  de  faire  monter  de  la vigne sauvage sur les murs extérieurs où encore de remplacer le bitume des stationnements par des dalles de béton alvéolées qui laissent pousser l’herbe, tout en permettant aux voitures de rouler sans faire d’ornières sur le terrain.

   Ces mesures peuvent, à elles seules, faire baisser la température ambiante autour  d’un  immeuble  de  plusieurs degrés, réduisant d’autant les besoins en climatisation.

 

   C’est  sur  ces  quatre  questions concrètes  que  les  associations  de locataires  et  différents  conférenciers seront invités à se prononcer les 10 et 11 juin 2011.