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Journée internationale des droits des femmes

Soumis par Rédaction le
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vignette femmes et logement

Le 8 mars 2025, journée internationale des droits des femmes, est organisé au Québec sous le thème « Encore en lutte ». Il faut dire que les femmes restent celles qui souffrent le plus de la crise du logement et que les mobilisations pour le logement social sont encore nécessaires.

Selon le dernier recensement (2021), 206 225 femmes payaient trop cher pour se loger. On sait que depuis 2021, les loyers ont énormément augmenté, beaucoup plus vite que les salaires. La crise du logement touche donc des milliers de femmes qui peinent à boucler leur fin de mois et sont à une « bad luck » de perdre leur logement. Ce n’est donc pas étonnant que la crise de l’itinérance touche de plus en plus de femmes. 

Ce n’est pas seulement à cause de leur revenu que les femmes locataires vivent durement la crise, c’est aussi parce qu’elles sont plus souvent cheffes de familles monoparentales (8 familles monoparentales sur 10). Or, les grands logements sont rares, autant dans les centres urbains que dans les petites municipalités. Les mères monoparentales sont discriminées quand elles disent qu’elles ont des enfants et elles ont plus de misère à trouver un logement qui répond aux besoins de la famille.

Finalement, d’autres femmes sont encore plus précaires comme les femmes autochtones,  les femmes immigrantes, les femmes de 65 ans et plus qui sont plus pauvres que les hommes de 65 ans et plus (13 400$ de différence de revenus) et les femmes en situation de handicap.

Dans ce contexte, construire du logement social est une mesure féministe et en particulier construire des HLM :
•    5 000 nouveaux HLM par année permettraient d’offrir un logement aux femmes à faible revenu sans aucune discrimination, avec des loyers qu’elles sont capables de payer;
•    5 000 nouveaux HLM par année, ce serait aussi miser sur la participation des locataires, la communauté et l’entraide.