Au congrès de mai 2008, les locataires ont voté une résolution demandant à la SHQ de rendre obligatoire le fait d’être assuré à la condition que nous puissions mettre en place un programme d’assurance à prix modique. Ce projet aurait permis à près de la moitié des locataires de ne plus courir le risque de se retrouver à la rue en cas de sinistre et à la SHQ d’économiser quelques millions en réparation suite aux incendies.
Malheureusement, après deux années de discussion entre la SHQ et les compagnies d’assurances, nous revenons à notre point de départ puisque les démarches qui semblaient prometteuses pour obtenir une prime à bas prix où tous les locataires pouvaient souscrire sans égard à leur dossier de crédit n’ont pas abouti à une entente. Les assureurs ont retiré leurs dés du jeu parce que le projet n’atteignait pas leur seuil de rentabilité.
Le plan A ou le plan B Le conseil d’administration de la FLHLMQ envisage deux solutions pour sortir de l’impasse.
Plan A
— Que la SHQ accepte de verser 50 % des économies qu’elle réaliserait si tous les locataires étaient assurés afin de bonifier la prime de 10 $ par mois des locataires pour ainsi rendre le projet alléchant aux yeux des assureurs.
Plan B
— À défaut, nous abandonnons le projet d’une assurance individuelle à prix modique et nous demandons la création d’un fonds de solidarité pour les HLM. Chaque locataire verserait 2 $ par mois, à même son loyer, pour alimenter ce fonds. En cas de sinistre, il obtiendrait une aide de dernier recours d’environ 3 000 $. Assurés sur leur propre base ou non, tous les locataires sinistrés recevraient cette aide puisqu’ils contribueraient tous à alimenter ce fonds.
Nous espérons que les discussions avec la SHQ, d’ici au congrès, nous permettrons de concrétiser notre plan A. Sinon une proposition sera soumise au congrès afin de faire approuver par nos associations membres notre plan B.