Près de 50 associations de locataires ont participé à l’invitation du CCR de Montréal à une assemblée générale sur le thème : la sécurité communautaire, une autre façon de faire.
Une centaine de locataires ont pu exprimer leur vécu sur une douzaine de sujets concernant la vie dans nos HLM allant des personnes en perte d’autonomie, de l’accumulation compulsive aux problèmes de la petite délinquance, de la drogue et de la prostitution.
Sur chaque point, les locataires ont élaboré sur les conséquences pour les personnes et pour le voisinage et, surtout, sur les démarches que les associations ont faites pour tenter d’obtenir de l’aide pour résoudre les problèmes vécus. Dans certains cas, les solutions dépendent de la débrouillardise de l’office mais dans d’autres cas sociaux plus compliqués, ça prend l’aide de d’autres partenaires.
À la lumière des témoignages de locataires qui ont réussi à faire avancer les choses dans leurs immeubles, une des conclusions de la journée a été de constater que les associations ne doivent pas hésiter à prendre l’initiative d’organiser des rencontres avec les différents partenaires concernés (office, CSSS, groupes communautaires, police, conseiller municipal, etc.) afin de mettre en place des actions concertées. «Plus les problèmes sont importants et compliqués, plus il faut mettre à contribution différents acteurs qui gravite autour de nos HLM», de dire un président d’association. «C’est nous qui avons le plus à cœur et intérêt à s’assurer que des tables de concertation se forment pour nous aider dans nos milieux à régler les problèmes que nous vivons mais nous devons y jouer un rôle actif car ce n’est pas vrai que les autres vont régler les problèmes à notre place», de rajouter la présidente d’une autre association.
Le CCR de Montréal offre d’aider les associations qui vivent des problèmes dans leurs immeubles à se donner un plan de travail conjoint avec l’office et les autres partenaires de leur milieu pour en venir à bout.