Avec ses 350 logements, Place St-Martin est un des plus gros projets HLM pour familles au Québec. Dans les dernières années, sans trop de succès, plusieurs locataires se sont brûlés pour relancer les activités de l’association des locataires. À l’invitation de l’office, Robert Pilon de la FLHLMQ a rencontré, le 15 janvier, une quinzaine de locataires qui pour la plupart avaient déjà été actifs dans l’association. Pour animer le débat, il leur a demandé «Si vous aviez une baguette magique qu’est-ce que vous voudriez améliorer à Place St-Martin ?»
Rénover nos logements qui ont plus de 40 ans et faire que ce soit mieux entretenu, plus propre et que les locataires soient plus fiers de vivre ici de répondre unanimement les locataires.
«Vous qui vous êtes démenés pour animer l’association, comment expliquez-vous que cela soit si difficile ?» Trop d’ouvrage de faire des activités du lundi au vendredi dans la salle communautaire, dur de tenir les finances sans se faire traiter de voleuse, les mêmes personnes qui doivent tout faire, beaucoup ne sont pas fiables et ne mettent pas assez de temps dans le bénévolat de dire, en résumé, les locataires. Il faut dire aussi que plusieurs organismes communautaire offrent des services et des activités dans le milieu et qu’il est difficile pour les locataires, sur une base bénévole de rivaliser, avec eux.
Si les besoins identifiés par les locataires sont plus du côté de l’amélioration de leur habitat (rénovation/entretien) et que dans ce domaine aucun organisme communautaire ne prendra le relais à la place des locataires, pourquoi ne pas se rassembler sur cet enjeu dans le cadre d’un collectif où il n’est pas nécessaire d’avoir des officiers élus, une trésorière et beaucoup d’activités à organiser, de demander Robert Pilon. L’idée en a suscité d’autres : impliquer les locataires dans l’entretien, le déneigement, une campagne de propreté, ne pas jouer à la police avec ceux qui ne respecte les règlements d’immeubles mais y aller par la positive en donnant le bon exemple, avoir des délégués d’immeubles, faire des visites de députés pour aider l’office à avoir des budgets, aller voir ce qui se fait dans les autres associations pour familles à Montréal et Longueuil, profiter de la St-Jean pour passer des messages sur la rénovation et l’entretien, etc..
La discussion ayant été intéressante et porteuse de projets, la majorité des locataires se sont donnés rendez-vous le mois prochain pour poursuivre la réflexion sur les possibilités de relancer les activités dans cette direction en essayant d’élargir le groupe à d’autres locataires.