La SHQ a réuni une cinquantaine d'organismes privés et publics en logement, le 10 juillet, afin de voir comment il peut être possible d'améliorer les programmes en habitation dans l'objectif de venir en aide à un plus grand nombre de ménages dans le besoin. La SHQ a cependant pris le soin de préciser que cet exercice devait se faire à coût nul et que les nouvelles initiatives devraient se payer à même des économies réalisées dans les programmes actuels et, si possible, mettre davantage à contribution les propriétaires locatifs privés.
À la FLHLMQ, nous sommes inquiets car, par le passé, ce genre de réflexion a souvent conduit les gouvernements au Québec à vouloir augmenter les loyers des locataires du parc de logements sociaux pour ainsi faire des économies devant servir à financer d'autres projets. Il ne faudrait pas, non plus, que le grand chantier de rénovation de nos logements soit arrêté ou ralenti.
Nous avons donc décidé d'écrire, le 4 septembre, au ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, afin de lui demander de nous rassurer et de nous garantir que le gouvernement ne vise pas «à déshabiller Pierre pour habiller Paul» et que les locataires à faible revenu habitant les HLM n'auront pas à faire les frais de cette révision des programmes de la SHQ.
La FLHLMQ a déjà formulé plusieurs recommandations pour améliorer la gouvernance des HLM et celles-ci sont, jusqu'ici, demeurées sans réponse. Nous ne sommes pas à court d'idées mais avant de nous impliquer la recherche de nouvelles avenues, il est important de nous assurer qu'elles ne se financeront pas sur le dos des locataires de HLM.