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Regrouper l'Office de Cap-Chat et celui des Méchins serait-il une bonne chose ?

Soumis par Rédaction le

Les Offices d'habitation de Cap-Chat et des Méchins sont prêts à déposer un projet de fusion au gouvernement. L'OH de Cap-Chat compte 144 logements, celui des Méchins, une vingtaine.  Les deux offices ne sont pas dans la même MRC ni dans la même région, ce qui malgré tout ne devrait pas soulever de problèmes, selon M. Roy, président de l'OMH de Cap-Chat. « Ce n'est pas une charge supplémentaire, assure-t-il, on est à proximité quand même, on est à 15 minutes. »  Pour l'instant, les ententes sont prêtes et le projet de fusion sera présenté au gouvernement au moment opportun.

En entrevue radiophonique à Radio-Canada, le coordonnateur de la FLHLMQ commente ce projet.

Une demande des locataires

Pour Robert Pilon, coordonnateur de la Fédération des locataires d'habitations à loyer modique du Québec, la fusion des OMH sera une bonne chose pour les locataires.

Le projet de regroupement vient d'ailleurs des locataires, rappelle M. Pilon. « C'est, précise Robert Pilon, notre revendication depuis 20 ans, que le gouvernement mette ses culottes et fasse le ménage dans les offices. »

Robert Pilon explique qu'il est plus difficile pour une petite municipalité d'assurer une gestion de qualité d'un HLM que pour une municipalité plus importante qui dispose de plus de moyens soit pour soutenir les gens, soit pour entretenir les bâtiments. Robert Pilon souligne qu'il est aussi souvent très difficile de développer de nouveaux logements pour les petites organisations.

M. Pilon invite les élus des MRC à discuter autour d'une même table de tous les enjeux liés au logement sur leur territoire. « On doit élargir le débat dans la région et penser à l'ensemble des citoyens et pas juste protéger le statu quo », croit le porte-parole des locataires qui conseille aux OMH de se regrouper pour les bonnes raisons.

Il ne s'agit pas de fusionner pour fusionner et de faire plaisir au gouvernement. Quand on parle de logements et de personnes en difficulté, il faut qu'il y ait un organisme qui ait une vision régionale.

Robert Pilon, coordonnateur de la Fédération des locataires d'habitations à loyer modique du Québec

Selon M. Pilon, le meilleur ratio pour regrouper les ressources nécessaires afin de répondre adéquatement aux besoins des locataires plus démunis est un office de 300 logements.