Le 2 janvier 2017, la Presse titrait : « Incendie mortelle dans un HLM ! Une personne âgée a perdu la vie dans l'incendie d'un immeuble destiné à des retraités qu'elle habitait, dans le quartier Villeray, à Montréal. Trois autres personnes ont été transportées à l'hôpital, dont une femme de 81 ans pour des difficultés respiratoires.
L'immeuble, soit les habitations Boyer a été construit en 1985. Il compte 91 logements destinés à des personnes retraitées et cinq logements adaptés. Il a cinq étages et le feu a pris naissance au troisième étage. Une centaine de pompiers a combattu l'incendie. Les pompiers ont dû utiliser des échelles portatives et aériennes pour évacuer des résidants coincés sur leur balcon.
Selon le Service de sécurité incendie de Montréal, les étages supérieurs sont inhabitables pour le moment à cause de la fumée. La Croix-Rouge canadienne a supervisé l'évacuation et a pris en charge les sinistrés pour les 72 prochaines heures ».
Ce drame nous rappelle l’importance comme association de locataires et comme CCR d’exiger l’élaboration d’un plan de sécurité incendie et de mesures d’urgence (PSI-MU) comme le demande explicitement la SHQ pour chacun des immeubles HLM administrés par les offices.
Ce plan, qui doit être mis à jour à chaque année, doit préciser les besoins particuliers de chaque locataire, les mesures particulières d’aide à l’évacuation, le nombre des personnes pouvant prêter assistance, les consigne d’évacuation et prévoir un exercice d’évacuation au moins une fois par année. L’historique de ces exercices doit même être consigné dans le PSI-MU.
Pour les offices et pour les associations de locataires, il s’agit d’un énorme défi que d’organiser un tel plan compte-tenu de la réalité dans les immeubles mais des évènements malheureux comme celui des Habitations Boyer ou de l’Île Verte doivent nous convaincre d’y mettre le meilleur de nos énergies. Discutez avec votre office de la directive de la SHQ sur le PSI-MU.