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Quelques exemples d’application du Code de déontologie des dirigeants et des administrateurs d’un office d’habitation

Soumis par Anonyme (non vérifié) le

ARTICLE 19. L’administrateur ou le dirigeant ne peut, directement ou indirectement accorder, solliciter ou accepter une faveur ou un avantage indu pour lui-même ou pour un tiers.

Un-e locataire au CA de l’office ne peut donc pas utiliser sa position privilégiée pour obtenir des travaux dans son logement avant les autres, un transfert de logement ou tout autre avantage.

Par contre, il ou elle peut demander des règles et des politiques justes et équitables qui s’appliqueront à tous les locataires, y compris lui-même ou elle-même.

Article 30. Le dirigeant doit être disponible et à l’écoute des besoins de la clientèle desservie par l’office.

Dans le cadre des plans que les directeurs et directrices doivent produire pour bénéficier du 1,2 milliard $ disponible pour remettre en état et moderniser les HLM, plusieurs ont pris l’initiative de distribuer la fiche de consultation produite par la FLHLMQ à tous leurs locataires. Les résultats de cette consultation ont été remis aux membres du CA de l’office et communiqués à l’ensemble des locataires.

Article 31. L’administrateur doit prendre ses décisions dans l’intérêt de l’office d’habitation.

Lorsque le président d’un office, qui est aussi conseiller municipal, s’oppose à l’augmentation du budget de rénovation des HLM sous prétexte que sa ville devra assumer 10 % du déficit d’opération peut-on dire qu’il prend une décision dans l’intérêt de l’office ? Non ! Si les rénovations sont nécessaires, il devrait voter en faveur de celles-ci puisqu’il doit agir dans l’intérêt de l’office. Il sera ensuite du ressort des membres du CA d’essayer de convaincre la ville du bien fondé de leur position.

Sinon, il fait passer les intérêt de la ville avant les intérêts de l’office. Ce que est contraire à ses devoirs comme administrateur de l’office.