En ce 4 octobre, journée mondiale de l'habitat, il vaut la peine de se rappeler que près de 38 000 ménages attendent un HLM au Québec. Des dizaines de milliers d'autres ménages en difficulté pourraient s'ajouter à la liste d'attente si le gouvernement ne limitait pas l'admissibilité à un logement social à un revenu maximum variant entre 23 000 $ et 31 000 $ selon les régions. Ainsi, un ménage travaillant 40 semaine à 15 $ de l'heure est considéré trop riche pour avoir besoin de HLM.
Avec la hausse des loyers et la pénurie de logements locatifs, de plus en plus de ménages ont pourtant besoin d'un logement social mais le gouvernement n'augmente ni les seuils pour y être admissible, ni le nombre de logements qui sont à la disposition des offices d'habitation.
La FLHLMQ doit joindre ses forces aux organisations qui réclament du gouvernement du Québec qu'il se dote d'une véritable politique de développement du logement social. Comme le laisse entrevoir les changements récents apportés à la loi de la SHQ, les offices doivent pouvoir devenir des développeurs actifs afin d'augmenter le parc de logement public du Québec. À quand une politique de développement pour les offices qui tiendra compte des possibilités ouvertes par la fin des conventions avec le fédéral ?