Au Québec, les travaux de fondation, d’érection et de démolition de bâtiments doivent être effectués par des entrepreneurs en construction enregistrés à la Commission de la construction du Québec (CCQ) et qui ont la licence requise ou des salarié.e.s détenant les cartes de compétence.
Bonne nouvelle, une modification législative récente (paragraphe 8 de l’article 19 de la loi R-20) va permettre aux offices de faire plus de travaux, à l’interne :
- Des travaux d’entretien comme par exemple, la peinture et les planchers. Les salarié.e.s de l’office pourront dorénavant peindre un mur déjà existant. Une bonne nouvelle pour certaines associations qui demandent, depuis des années, que les murs des corridors et des salles communautaires soient rafraîchis;
- Des travaux de réparation suite à un bris ou pour une remise en état;
- Des travaux de rénovation pour moderniser, restaurer et régénérer un bien. Par exemple, les salarié.e.s de l’office pourraient refaire la toiture complète d’un immeuble;
- Des travaux de modification comme ajouter ou retirer une fenêtre, réaménager une pièce pour lui donner une nouvelle vocation.
C’est une excellente nouvelle puisqu’avec ces changements, les offices dépendront moins des entrepreneurs externes et pourront eux-mêmes réaliser plus de travaux.
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la FLHLMQ a aussi appris que deux offices (Laval et Drummond) ont un projet pilote pour obtenir leur carte d’entrepreneur général. C’est déjà le cas à l’office de Rimouski qui agit maintenant comme maître d’œuvre de ses projets. À Rimouski, l’expérience montre que l’office est beaucoup plus agile et efficace ; il est aussi moins dépendant des entrepreneurs de sa région. Nous en avons besoin si nous voulons rénover tous les HLM et développer une nouvelle génération d’habitations à loyer modique!