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Les HLM, un rempart à la violence faite aux femmes

Soumis par Rédaction le
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Le 6 décembre est la Journée nationale de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes ; date choisie en hommage aux quatorze femmes assassinées à Polytechnique en 1989. La FLHLMQ en profite pour rappeler le rôle essentiel que jouent les HLM pour aider certaines femmes à sortir d’une situation de violence conjugale.

Le Règlement sur l’attribution des logements à loyer modique (article 23 et article 23.1) prévoit que les demandes de victimes de violence conjugale sont obligatoirement classées parmi les demandes prioritaires et doivent être traitées comme tel. L’OH peut déterminer l’ordre de priorité dans sa politique.

Il est aussi bon de savoir qu’il n’y a pas de limite de durée associée à la priorisation. La demande demeure prioritaire tant et aussi longtemps que la situation nécessite que la femme soit logée. Ceci ne veut pas nécessairement dire qu’elle doit être en maison d’hébergement lorsqu’elle fait sa demande. Ainsi, l’OH n’a pas le droit d’instaurer un délai particulier de séjour en maison d’hébergement ni un délai après en être sorti.

Finalement, il n’y a aucune limitation de territoire ou de typologie qui s'applique. L'important étant de répondre le plus rapidement possible aux besoins de fournir un logement aux victimes de violence conjugale.

La violence faite aux femmes s’exprime de toutes sortes de façons : physique, psychologique, économique, sexuelle, etc. En période de crise du logement, combien de femmes qui vivent de la violence économique sont obligées de rester dans leur logement avec leur conjoint violent. Pour ces dernières, les HLM représentent le seul espoir de sortir de cette situation.