Le 28 juin s'est tenue une première rencontre du Comité stratégique sur la restructuration du réseau des OH en présence des président-e-s de l'UMQ, de la FQM, du ROHQ, de la SHQ et de la FLHLMQ. La PDG de la SHQ, Guylaine Marcoux, s'est déclarée satisfaite des résultats obtenus jusqu'à présent puisque 24 projets de regroupements ont été déposés totalisant 150 offices.
Les président-e-s ont convenu de se revoir à la mi-septembre pour faire le bilan de cette première vague de regroupement, un an après l'adoption du projet de loi no. 83, et pour définir ensemble les contours d'une deuxième vague de pédagogie auprès des villes et offices qui tarde à passer à l'action. Ce deuxième essaie de persuasion permettra de mettre en valeur les exemples concrets et positifs d'offices déjà regroupés et de sensibiliser les nouveaux élu-e-s suite aux élections municipales de novembre 2017.
Le nouveau président de la FLHLMQ, Constant Joly, s'est dit en accord avec cette démarche tout en disant souhaiter que le ministre Martin Coiteux fixe une date butoir, par exemple le 1er juillet 2018, pour soumettre des propositions de fusion volontaire. Si le ministre ne met pas une date limite pour faire son devoir, plusieurs ne le feront pas, de craindre celui-ci.
Afin d'obtenir les meillleurs résultats possibles, la FLHLMQ est persuadée qu'il faut mener dans chaque région un débat large et public sur la meilleure forme d'organisation en incluant tous les élu-e-s et tous les locataires intéressés. Là où la discussion s'est menée en catimini, les projets de regroupements sont moins bons.
Pour aider les projets de regroupement, la FLHLMQ s'est prononcée en faveur d'une modification de la Loi de la SHQ afin d'augmenter de 9 à 15 le nombre maximum de membres au conseil d'administration d'un office. La FLHLMQ demande cependant que le nombre minimum de locataires soit également augmenté de 2 à 3 et que leur nomination soit confiée directement aux membres du comité consultatif des résidant-e-s pour une plus grande efficacité. Si un consensus s'est rapidement dégagé sur le 15, dont 3 locataires, la question de la présence de 2 socio-économiques demeure quant à elle plus problématique du point de vue des municipalités.
Cette première rencontre a permis de démontrer de façon très positive la volonté affichée par tous les partenaires de mener à bien la restructuration du réseau pour donner de meilleurs services à tous les locataires peu importe leur région.