L'Association canadienne d'habitation et de rénovation urbaine (ACHRU) vient de rendre public un rapport intitulé «Housing For All: Sustaining and Renewing Social Housing for Low-Income Households» (disponible en anglais sur le site Web housing4all.ca/fr,) qui jette un regard approfondi sur la fin des conventions d’exploitation et sur leurs incidences sur les habitations sociales.
Le rapport affirme que «sans un réinvestissement des fonds, compte tenu surtout des besoins de réparations qui augmentent, jusqu’à 365 000 personnes les plus vulnérables du Canada pourraient être confrontées à une instabilité résidentielle ou, dans les cas extrêmes, à des expulsions économiques ou à l’itinérance»
Ce rapport, sans le savoir, vient confirmer la justesse de la stratégie mise de l'avant par notre fédération depuis 2008 et qui consiste à exiger, avant que le fédéral ne se retire, que 300 millions $ soient investis conjointement par Ottawa/Québec et les villes, à chaque année pendant 15 ans, pour remettre en état les HLM du Québec. Depuis les 7 dernières années, c'est 1,7 milliard $ qui a ainsi servi à rénover nos immeubles. Même si nous sommes sur la bonne voie, rien n'est définitivement gagné puisqu'il nous faut, chaque année, convaincre les gouvernements de verser cette somme importante.
Évidemment, cette stratégie ne s'oppose pas au fait de demander également aux libéraux et au NPD de prendre des engagements en faveur du réinvestissements dans le logement social à l'approche des prochaines élections fédérales.