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Grosse ou petite ...

Soumis par Rédaction le
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grosse ou

En vertu de la directive sur la participation des locataires émise par la SHQ, en 1998, il revient aux locataires de décider librement de la taille de leur association.   

 « La Société d’habitation du Québec favorise la mise sur pied d’associations de locataires et reconnaît le caractère autonome de leurs activités. 

Les locataires peuvent être représentés par une association regroupant les locataires d’un ou de plusieurs immeubles administrés par l’OH. » 

Historiquement, il s’est créé deux types d’associations dans les logements administrés par les offices d’habitation à travers le Québec. Certains se sont donné une association pour un seul immeuble alors que d’autres ont décidé de s’associer à 2, 3, 5 ou même 15 ou 20 immeubles. La question est donc de savoir s’il existe une taille idéale pour former une association ?

À prime abord, il nous semble plus facile de former une association dans un seul immeuble que dans plusieurs. Il est plus simple et moins compliqué pour les locataires d’exercer un contrôle direct sur les activités qui se feront dans leur propre salle communautaire et de gérer leur propre budget que de vouloir prendre en charge la situation dans plusieurs HLM. 

Cependant, il existe encore des situations où la complicité naturelle est propice à la formation d’associations regroupant plusieurs immeubles. Ainsi, par exemple, il arrive que deux ou trois immeubles voisins vont être tentés de constituer une même association pour pouvoir élargir le bassin de leurs membres, avoir plus de volontaires au comité des locataires et tenir plus d’activités. Cela peut aussi permettre de partager une salle communautaire avec ceux et celles qui n’en ont pas.

Dans les années 90, la FLHLMQ favorisait la formation d’associations dites municipales qui regroupaient l’ensemble des immeubles HLM d’une même ville. Nous disions alors que l’union faisait la force. De grandes associations ont ainsi vu le jour à Lévis, Drummondville, Saint-Hyacinthe, Sorel, Châteauguay, Saguenay, Matane, Gaspé, Rivière-du-Loup, Magog, etc.

Mais les temps ont changé, avec la venue des comités consultatifs de résidant-e-s (CCR) qui réunissent autour d’une même table toutes les associations, la construction d'immeubles en AccèsLogis ou Abordable administrés par les OH et surtout avec le regroupement des offices qui ont considérablement élargi l’étendue de leur territoire.  Nous constatons que ces trois facteurs sont venus éroder la pertinence et la capacité de maintenir en vie de trop grosses associations qui font maintenant souvent double emploi avec les CCR.

Comme il devient très exigeant, presqu’un job de professionnel à temps plein, de vouloir animer la vie associative dans plusieurs immeubles à la fois, principalement en raison de l’éloignement des immeubles et des problématiques qui peuvent y être bien différentes, plusieurs ont fait le choix de revenir à la formule d’une association par immeuble pour susciter une plus grande participation à la base.