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Fin de la tutelle à l'OH de Longueuil

Soumis par Rédaction le
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Sans autres explications, les 9 membres dont le mandat avait été suspendu au conseil d'administration suite à la mise en tutelle de leur office en 2021 ont appris qu'ils étaient déchus de leur mandat et que la ministre ordonnait l’élection de nouveaux administrateurs au conseil d’administration de l’OHL avant le 28 févier 2022. Ceux-ci devront suivre une formation obligatoire (une première pour un OH).

Fait significatif, la ministre approuve toutefois un changement majeur dans la composition du conseil d’administration.  Celui-ci ne sera plus constitué de cinq conseillers municipaux, de deux représentants socioéconomiques et de deux locataires élus mais plutôt d’un seul conseiller et de deux représentants socioéconomiques nommés par l’agglomération, de deux représentants socioéconomiques nommés par la ministre et de deux locataires élus par les locataires.

Sans l’avouer ouvertement pour ne pas porter ombrage aux anciens élus municipaux qui siégeaient au CA, la ministre Laforest vient tout de même de donner raison aux deux locataires et aux deux représentants socioéconomiques qui dénonçaient le contrôle partisan exercé au sein du conseil d’administration par les cinq conseillers municipaux sur la bonne marche des activités de l’office.

C’est grâce à leur courage et leur ténacité que la tutelle a été imposée et que les changements dans la composition du conseil sont survenus. C'est également grâce à leurs actions que la directrice générale a été finalement remplacée.

Si l'histoire se termine plutôt bien pour Longueuil, il reste une question de fond à débattre plus longuement. Notamment en raison des fusions et des conseils pouvant aller jusqu'à 15 membres, est-ce dans l'intérêt de l'office d'avoir un aussi grand nombre de conseillers municipaux autour de la table ?  Plusieurs grandes villes, notamment Québec et Montréal, et maintenant Longueuil,  préfèrent désigner des représentants socioéconomiques plutôt que des élus.  De quelle expertise a-t-on vraiment besoin au sein du conseil et à quoi peuvent servir autant de politiciens dans la gestion concrète de l'office ?

Crédit photo: Le Montarvillois