Le coordonnateur de la Fédération, Robert Pilon, fait actuellement une visite dans les HLM de la Gaspésie. Voici les résumés de ses visites. Vous pouvez y trouver des idées pour chez vous et remarquez des ressemblances avec certaines associations. L'échange d'expériences est important! Bonne lecture!
Jour 1: Lundi 2 avril
À Carleton , une quinzaine de locataires de la villa du bel âge ont convenu de se revoir dans les prochaines semaines afin de mettre en place une association de locataires. Plusieurs personnes se sont dites prêtes à se porter volontaires pour s’impliquer dans le conseil d’administration de la future association.
À Maria, une dizaine de résidants de la villa Étoile de la mer ont échangé sur la possibilité de former une association. La locataire déléguée au conseil d’administration de l’office va tenter dans les prochaines semaines de réunir à nouveau les locataires pour former une association.
À New-Richmond, les 7 locataires nouvellement élus au conseil d’administration de l’association ont discuté avec la FLHLMQ des projets qui pourraient intéresser les familles et des différentes sources possibles de financement, notamment le 17 $, le 15 $ et le 22 $ dans le budget de l’office.
Ces trois groupes de locataires vont regarder s’il est possible de déléguer des représentant-e-s au congrès de la FLHLMQ à Québec.
Jour 2: Mardi 3 avril
Bonaventure - Plus de 30 personnes étaient présentes sur la rue Louisbourg pour discuter de l’avenir de leurs HLM. La présidente de l’association, Alexina Lévesque, et les quatre autres membres du comité avaient même prévu un dîner pour tout le monde pour souligner le passage de la Fédération.
Le comité s’est battu avec succès pendant 3 mois contre Poste Canada pour garder une boîte postale en face des 3 immeubles HLM. Le comité va remettre bientôt la pétition au député libéral sur les rénovations et comme, à toutes les années, ils et elles vont faire de gros efforts pour venir au congrès (8 heures d’autobus). En échange, la présidente a demandé que je passe les voir chaque année car c’est bien intéressant pour tous ses membres de nous entendre.
Paspébiac – Une quinzaine de locataires avaient répondu à l’appel de l’association pour entendre parler de la fin du financement fédéral et des besoins en rénovation. La présidente de l’association va faire circuler la pétition. On a discuté de la possibilité pour le comité de tenir un référendum, au besoin, sur la question des animaux et de comment l’office doit agir avec les personnes en perte importante d’autonomie. La présidente, Marie-Lise Alain, va venir au congrès de Québec car elle le trouve très instructif.
Jour 3: Mercredi 4 avril
Newport – Accompagné de Monette Poitras et Olivette Dunn de l’Association des locataires de HLM de Chandler, nous allons rencontrer 9 résidant-e-s du HLM de Newport qui songent à créer une association spécifique à leur village. Après explications, elles réalisent qu’elles ont plus à gagner à mieux s’investir dans l’Association avec tous les locataires du grand Chandler (Pabos, Chandler et Newport fusionnés depuis 2002). Elles espèrent obtenir l’aménagement d’une salle de lavage au deuxième étage.
Chandler – J’ai visité les deux parcs pour enfants et la salle communautaire réalisés par l’association. Même si plusieurs travaillent 7 jours sur 7 durant l’été, elles vont déléguer des gens au congrès de juin, probablement les locataires de Newport.
Jour 4 - Jeudi 5 avril
Rivière-au-renard (Gaspé) – Deux membres du CCR font deux fois par année le tour des 280 logements répartis dans les onze villages formant la municipalité de Gaspé. Elles dressent une liste des besoins exprimés par les locataires qu’elles remettent au directeur et au CA de l’office. Les locataires au CA de l’office trouve que le CA n’a plus suffisamment de temps pour discuter des enjeux touchant les HLM depuis que l’office est impliqué jusqu’au cou dans le développement d’un 2e projet en Accès-Logis avec services.
Mont-Louis – 7 locataires sur 9 sont présents pour prendre des informations. C’est la première fois en 20 ans que quelqu’un vient les voir pour répondre à leurs questions. Ils ne savaient pas qu’ils pouvaient collectivement décider de la façon d’utiliser la subvention de 17 $. Les locataires veulent de l’aide pour convaincre la direction de pouvoir clôturer leur jardin communautaire non pas en raison des vols mais du vent qui chasse la terre. Les tuiles de vinyle sont une malédiction pour les gens âgés à cause du décapage.
Cap-Chat – Dans la maison semi-détachée qui leur sert de local, je rencontre sept locataires et la directrice. L’association vient d’organiser un concours pour les enfants pour Pâques. Elle pense également à relancer son jardin communautaire. La directrice m’explique que même si la MRC est la plus pauvre au Québec, il est impossible d’avoir une travailleuse communautaire en raison des budgets réduits du CSSS. L’Association va faire son possible pour venir au congrès, peut-être avec sa directrice.