Suite à un article paru dans le Journal de Montréal du 10 mars, la FLHLMQ a enquêté sur la situation vécue par une dizaine de locataires d’un HLM à St-Urbain-Premier en Montérégie qui doivent faire bouillir leur eau depuis le 31 août 2023.
Selon la directrice de l’office, Annie Lemieux, la situation est sur le point d’être réglée car les travaux de remise aux normes du puit ont été effectués à la fin de 2024 et il reste à obtenir l’autorisation du Ministère de l’environnement pour apporter les derniers correctifs et lever l’avis d’ébullition.
C’est donc une bonne nouvelle pour les locataires mais qu’est-ce qui explique que les travaux ont pris plus de 18 mois à se réaliser ? Selon la directrice, il ne s’agit pas d’un problème de budget mais il a été très difficile d’intéresser une firme d’ingénieur en traitement des eaux à un si petit contrat. Six mois ont été nécessaires pour dénicher une firme et celle-ci a pris cinq mois pour produire son rapport d’expertise. Les travaux comme tels n’ont, ensuite, pris que deux mois et l’office attend maintenant depuis trois mois les autorisations de clicsécur donnant accès au site du ministère de l'environnement pour déposer les documents demandés par celui-ci. Pour les locataires qui doivent tous les jours faire bouillir leur eau de tels délais sont évidemment déplorables.
Madame Lemieux se dit la première désolée pour les difficultés causées aux locataires mais affirme avoir tout fait pour résoudre le plus rapidement possible les problèmes de contamination du puit. Elle ajoute que, dans l’avis d’obligation de faire bouillir l’eau qu’elle devait renouveler chaque mois, l’Office indiquait aux locataires l’état d’avancement des démarches pour solutionner le problème.
Avec les explications obtenues, nous sommes confiants que la situation va se rétablir très prochainement.