Lors du 25ème Congrès de la FLHLMQ, les membres ont décidé à l’unanimité de « travailler avec les associations du logement abordable pour identifier les revendications locales et nationales à mettre de l’avant dans les prochaines années, particulièrement pour éviter que les loyers augmentent plus vites que les revenus des locataires et ce sans coupure de services ». On parle bien sûr des logements abordables gérés par les offices d’habitation.
Les OH du Québec gèrent 9000 logements abordables
Si vous êtes locataire d’un logement abordable, votre loyer n’est probablement pas à 25% de vos revenus mais plutôt un « loyer fixe » comme l’appelle plusieurs offices. « Fixe » ne veut malheureusement pas dire stable puisque chaque année, il augmente en fonction des indices du Tribunal administratif du logement (TAL). Ainsi, année après année, plusieurs locataires de logements abordables nous parlent des hausses de loyer de plus en plus salées. Certains locataires s’appauvrissent.
Parfois, les offices doivent prendre la décision de couper certains services pour limiter les dépenses et ne pas être obligés d’augmenter les loyers.
Aussi, les locataires qui vivent dans les immeubles abordables sont moins souvent organisés en associations et moins présents sur les Comités consultatifs des résidant.e.s (CCR).
Un comité provincial pour développer nos revendications et nos actions
À moins d’un an des élections provinciales, c’est le bon moment pour se regrouper et formuler nos demandes aux différents partis. Peut-on obtenir un contrôle des hausses de loyer en fonction de nos hausses de revenu ? Comment avoir un meilleur financement des services pour limiter le fardeau financier des locataires les plus vulnérables et garantir leur maintien dans la communauté ?
Venez en parler avec nous, mardi 28 octobre, de 13h30 à 15h.
La rencontre se fera sur Zoom.
Pour participer, contactez Patricia à l’adresse suivante patricia.viannay@flhlmq.com